Notre performance environnementale
Engagées depuis de nombreuses années dans une dynamique continue d’investissements en faveur de l’environnement, les entreprises papetières ont significativement amélioré leur empreinte environnementale.
La production de pâte et de papier-carton nécessite l’utilisation d’eau à de nombreux stades du process industriel.
En effet, l’eau est le support des fibres durant tout le circuit de fabrication et elle contribue à leur bonne répartition lors de la formation de la feuille.
La plus grande partie des eaux utilisées dans le procédé papetier est recyclée.
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Après utilisation et traitement, plus de 92% de l’eau prélevée est restituée au milieu naturel selon des conditions de rejet fixées par la réglementation et qui font l’objet de nombreux contrôles. Bien que l’industrie papetière ait réduit la quantité d’eau prélevée par tonne de papier de plus de 50% au cours des 30 dernières années, la maîtrise de l’eau dans le processus papetier reste un enjeu majeur pour cette industrie.
Les sites papetiers poursuivent leurs investissements et optimisations de procédés, afin de s’adapter aux effets du changement climatique responsable des variations saisonnières des ressources en eau de plus en plus marquées.
Ces progrès sur les prélèvements d’eau ont été associés à des réductions de près de 75% des principaux rejets polluants (DCO- Demande Chimique en Oxygène, MES-Matière en suspension-, …) entre 1991 et 2020. Comme la mise en œuvre progressive des meilleures technologies disponibles imposée par la réglementation a conduit à des améliorations importantes, le potentiel d’amélioration résiduel est, année après année, plus difficile à atteindre.
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Afin de réduire son impact environnemental en termes de sous-produits et de déchets, le secteur a favorisé des mesures de prévention afin d’éviter la production des déchets à la source et a développé les filières de valorisation des déchets produits.
Les sous-produits de fabrication des pâtes, papiers et cartons sont ainsi constitués essentiellement de chutes de papiers ou cartons, de déchets de recyclage et de boues de stations d’épuration (issues du traitement des eaux).
Les chutes de papiers et cartons sont réintégrées directement sur site dans les procédés industriels.
Les déchets du recyclage et les boues font l’objet de valorisation, soit énergétique, soit par d’autres filières (valorisation agricole pour les boues), afin de limiter au maximum la part des déchets papetiers envoyés aux centres d’enfouissement technique.
La lutte contre le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre sont, depuis plusieurs années, des axes majeurs de réflexions conduites au sein de l’industrie papetière. Grâce notamment à une importante production d’énergie à partir de biomasse, en substitution au gaz, l’industrie papetière a ainsi déjà réduit ses émissions annuelles de gaz à effet de serre de près de 55% en 2020 par rapport à 2005.
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Les rejets atmosphériques des sites papetiers sont principalement liés aux installations de combustion présentes sur les sites. La substitution massive des combustibles du type fioul et charbon par du gaz naturel, ainsi que la mise en place de systèmes d’épuration des rejets atmosphériques, ont permis de limiter les rejets de polluants.
Les émissions de dioxyde de soufre ont baissé de 81% en 2019 par rapport à 2000.
En raison de ses caractéristiques propres, l’industrie du papier est un exemple d’économie circulaire. Les produits à base de papier ont des performances environnementales remarquables, car ils sont issus s’agit d’un produit naturel, recyclable, réutilisable et biodégradable.
Le recyclage consiste à réutiliser la matière – les fibres de cellulose issues des produits usagés – pour fabriquer de nouveaux papiers et cartons.
Les fibres de récupération représentent la principale matière première de l’industrie (soit 78,2% de l’approvisionnement total en fibre) et leur consommation par les usines papetières est en constante augmentation. En 10 ans, le taux de récupération des produits usagés à base de papiers et cartons est passé de 46% à 72%.
Les principaux secteurs papetiers consommateurs de ces papiers et cartons à recycler (PCR) sont ceux de l’emballage (92 %), des papiers-presse (71 %) et des papiers d’hygiène (38 %).
Le recyclage final des papiers et cartons s’inscrit dans une démarche environnementale. En réutilisant une matière préalablement fabriquée, le recyclage permet une gestion optimale des déchets. Les papiers et cartons recyclés sont autant de matières qui n’ont pas été incinérées ou enfouies, permettant ainsi de rejeter moins de CO2 dans l’atmosphère.
Le recyclage est également une source de croissance d’emplois, bien supérieure à l’enfouissement ou à l’incinération.
L’industrie papetière mène des actions afin d’accroître la captation des gisements, et notamment celui des papiers de bureau. Si la collecte a atteint un niveau satisfaisant pour les circuits industriels et commerciaux, des améliorations sont possibles et nécessaires en ce qui concerne la collecte auprès des ménages et des PME.